Tone Art ou Art de la Composition Tonale.
(in English here)
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Kalpapic, ou Kalpa, a été créé à partir d’une photographie (certains devineront peut-être de quoi il s’agissait); j’ai procédé par application d’une composition tonale originale, car ce n’est ni un dessin photographié, ni un dessin numérique, autrement dit aucune sorte de dessin ni de peinture. Il en est de même pour toutes les images de ce site ; chacune a d’abord été une photographie prise en raw avec un reflex Canon, puis post-traitée à l’aide du convertisseur Canon DPP4 et du logiciel libre The GIMP 2.10. Comme beaucoup d’autres, certainement, j’ai découvert qu’un simple jeu des tonalités chromatiques, poussé assez loin pour donner ce que j’appelle une composition tonale complètement originale (il peut y en avoir une indéfinité), permet d’atteindre des effets esthétiques assez étonnants; d’où le nom de Tone Art que j’ai donné à ma manière de faire.
Bien sûr, par la suite, j’ai complété avec d’autres modes de transformation, mais en conservant toujours cette base de compositions tonales personnelles ; au lieu d’appliquer les outils de transformation directement sur la photographie raw originelle ou simplement convertie, comme on le fait d’ordinaire, je les applique sur l’image obtenue après la mise en œuvre d’une composition tonale singulière avant toute conversion (je me suis déjà constitué un petit catalogue de telles compositions); de sorte que je travaille sur une image raw déjà très personnalisée dans les jeux de couleurs et de contraste et dans leurs effets sur les formes des objets, aboutissant ainsi assez rapidement à de véritables métamorphoses. Car un point important à souligner concerne les changements non seulement de tonalités chromatiques, mais également de formes opérés dans certaines circonstances par les modifications de tonalités chromatiques elles-mêmes. Il y a là un facteur non négligeable d’aléatoire, car nul ne peut anticiper la totalité des changements formels provoqués par des combinaisons tonales plus ou moins extravagantes. Je pense par exemple au Cheval de bataille : j’avais appliqué ma composition « ciel jaune » à une photo de paysage en vue d’un effet tonal original, lorsqu’en cherchant à améliorer le résultat une forme étonnante s’est esquissée en un lieu inattendu de l’image, où il n’y avait presque rien, du moins en apparence ; bien sûr il m’a fallu ensuite longuement travailler la photo obtenue pour lui faire révéler ce qu’elle comportait à l’état latent, et surtout ne pas le laisser échapper. Pour Kalpa, il en est allé de même ; je tentais de faire des abstractions, comme lorsque je suis en manque d’inspiration, quand sa forme s’est brusquement amorcée ; c’est le moment où il faut savoir interrompre le mouvement, car par effet de bascule la forme disparaît aussi vite qu’elle a été entr’aperçue, et parfois il est impossible de la retrouver telle qu’elle vous avait saisi ; c’est là une source fréquente de frustration dans cet exercice ; évidemment, on peut toujours faire une autre image, approchant celle qu’on avait entrevue, mais il restera toujours l’idée d’être passé à côté d’une image rare. J’espère que vous prendrez le même plaisir, que celui que j’ai eu à les réaliser, en parcourant ces quelques œuvres et en conservant en mémoire qu’il y a toujours à l’origine une photographie. Je précise que le site, bien qu’accessible sur tous supports, a d’abord été conçu pour un écran d’ordinateur, comme substitut d’une éventuelle œuvre imprimée.
Il y a plusieurs façons de naviguer sur le site à partir des divers liens (en-tête, pied de page ou corps du texte) ; toutefois, l’ordre que j’ai adopté (voir le Catalogue des sections) me semble assez bien adapté à une première découverte, et il suffit alors de cliquer sur suivant. Par la suite, il vous sera toujours possible d’accéder à n’importe quelle image à partir de n’importe quel endroit du site. Le Catalogue ne fait que présenter brièvement les sections ; certains préfèreront peut-être sauter directement à la première section Chromatisme.
Bonne visite